PROFESSION DES VŒUX DE 8 SŒURS DE NOTRE DAME DE NAMUR A KIMWENZA En la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, tout KIMWENZA a célébré l’engagement par les vœux temporaires des sœurs LUZALA Esther et NZENZE Adèle, et les vœux perpétuels des sœurs KIKEBA Espérance, MALEMBI Godelieve, NKOSI Sylvie, NZUZI Paola, PHEMBA Pélagie et UTULOLUKA Ernestine, toutes sœurs de ND de Namur. Il était 9h58 lorsque la sœur Pélagie, l’annonciatrice, a crié « Yezu ntotila », avant d’inviter l’assemblée à célébrer le double événement de l’Assomption de la Vierge Marie et les vœux de 8 sœurs de Notre Dame de Namur. PREMIERS VOEUX A 10 heures précises, Monseigneur Fidèle NSIELELE, évêque du diocèse, est entré en procession accompagné de 39 prêtres et un diacre. Dans son mot d’ouverture, l’évêque a rappelé que Marie est la patronne de notre congrégation. Il invitait l’assemblée à prier pour les 8 sœurs pour qu’elles développent en elles le sens du service envers leurs frères et sœurs partout où elles seront envoyées. C’était aussi l’occasion de se rappeler que nous sommes tous appelés à témoigner de notre foi car personne n’est exempté du service de la charité. Après avoir écouté les trois lectures de la liturgie lues successivement en Kintandu, en Lingala et en Français, l’évêque a précisé que par habitude la profession des vœux des SDN a lieu le 15 août. Il ajoutait une mise en garde cependant, car l’habitude risque de faire perdre l’essentiel, notamment l’interpellation de la fête de l’Assomption. Ce que l’Assomption nous rappelle est que, ce que Dieu a fait en Marie, il le fait dans la vie de chaque religieuse. Quand nous répondons à l’appel qui nous est adressé, nous ne devons pas y aller avec trop de prétention, ni nous arrêter à notre premier oui. Car Dieu nous invite à marcher sur un chemin que nous découvrons au jour le jour. « Marie se mit en route rapidement. » Elle était une femme ouverte à Dieu et à ses proches. Avec Marie, Dieu nous fait entrer dans la logique des béatitudes où il se choisit ce qui est faible pour confondre les puissants. Nos 8 sœurs ne sont pas choisies parce qu’elles ont des gros diplômes, ni à cause des fonctions qu’elles occupent, mais elles sont choisies pour partager un bonheur basé surl’amitié avec Dieu. L’évêque a insisté sur l’amitié avec Dieu comme fondement de la vie de celles qui veulent travailler dans la moisson du Seigneur. Oui, ajoutait il, « ce n’est pas ce que nous faisons qui fait de nous des religieuses, mais la recherche de Dieu et de son royaume. » C'est cela que disent les paroles de la profession : « suivre le Christ de plus prêt et être totalement à son service pour faire connaître le message évangélique de la bonté de Dieu. » La religieuse ne s’engage pas pour son propre service, ni le service de sa famille, encore moins le service de son clan, mais le service de l’évangile. Après 27 minutes d’enseignement en français, Monseigneur l’évêque a fait un bref commentaire en Kintandu pour réveiller l’assemblée !
Vint ensuite le moment de la profession des vœux perpétuels qui était précédée par l’invocation de tous les saints. Chacune a ensuite fait profession dans sa langue maternelle. Pendant la cérémonie des vœux perpétuels de nos six sœurs, sœur Pélagie, l’annonciatrice, a insisté sur le fait que les sœurs reçoivent une alliance, « signe de leur appartenance totale et définitive au Christ. » C’était l’occasion de rappeler que, désormais, elles étaient mises à part pour un amour qui embrasse tout le monde et qui refuse d’être exclusif. A 12h50 l’Eucharistie a continué comme c'était prévu. Après l’oraison finale, les 8 sœurs professes étaient invitées à se tenir devant l’assemblée pour la merveilleuse action de grâce : « Ah ! qu’il est bon le bon Dieu ! qu’il est bon le bon Dieu ! » au cours de laquelle on pouvait sans équivoque entendre la congrégation chanter à l’unisson ! Dans son mot de circonstance, la Modératrice Provinciale, sœur Adrienne KAPELA a dit ces mots à ne pas trop vite oublier : « C’est édifiant de voir que les jeunes se laissent encore séduire par le Christ dans un monde qui relativise tout. » Elle rassurait les familles que leur sacrifice n’est pas vain. Aux professes, elle confiait : « C’est une joie d’appartenir au Christ, mais n’oubliez pas que vous portez ce trésor dans des vases fragiles. Votre oui est à renouveler chaque jour davantage. Soyez des femmes de prière ! » Quoi de plus précieux que de rappeler à celles qui s’engagent que leur engagement est fondé sur quelqu’un d’autre ! Aux aînées déjà professes : « Soyez signes d’espérance et d’encouragement pour les jeunes professes. Gardons la flamme allumée comme témoins de réconciliation et de paix, des témoins crédibles du Christ. » Tous ces témoignages de la présence de Dieu et de sa sollicitude pour notre congrégation nous ont fait oublier que nous venions de passer quatre (4) heures à louer le Dieu fidèle qui nous a offert un bon soleil toute la journée ! Animée par la chorale Sainte Marie, la messe commencée à 10 heures précises a pris fin à 14h01. Après cela, tous les participants étaient invités à passer à la table préparée par les sœurs de Notre Dame de Namur pour prendre l’énergie pour la route et prolonger la fête.
AH! QU'IL E ST BON LE BON DIEU!
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